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LXII submergée et réalité
Carlo en détention préventive pour « viol aggravé » sur mineure, je n’ai pas pu m’empêcher de l’écrire à Amina. Lui ajoutant « tu étais très fière d’avoir été submergée. Tu n’étais donc qu’un cas ordinaire de petite victime qui écarte les jambes après l’absorption d’une petite pilule. Il t’avait fait un de ces effets ! Après, certes, tu y es retournée très consentante. Finalement, il n’y a que celui que tu m’avais caché qui t’a baisée avec juste un peu de cinéma. Ton ancien mari avait déjà su profiter de ta convalescence après ton malaise au monoxyde de carbone. Tu as rêvé de grands amants pour me tromper et tu n’as trouvé que des mâles alléchés par la partie non musulmane de ton anatomie. Tu me dégoûtes. Tu n’es qu’une tricheuse qui retournera auprès de son ancien zozo par sécurité financière. Mais avant, note sur meetic que tu as l’irrité consolateur, tu trouveras sûrement des clients. »
Finalement, elle a récolté ce que sa mère lui promettait en se collant constamment aux hommes, "amicalement". Quand tu veux trop séduire il faut parfois donner de ton corps même si le plaisir reste limité.
LXIII La lettre de Pablo
Pablo a laissé une lettre à son père, qu’il ignorait sûrement avant de réagir.
Elle peut être considérée comme un aveu. Une lettre qui va placer ce Carlo devant ses actes...
Je ne l’ai pas lue... mais toujours les confidences de l’inspecteur :
- ...Les femmes doivent être utilisées pour ce qu’elles sont mais il faut leur en dire le moins possible. J’ai été élevé avec ce genre de déclarations et tu dois être satisfait d’avoir toujours réussi à profiter d’elles sans rien leur donner finalement. Je paye pour tout ce que tu as consommé. Mais laquelle as-tu rendue heureuse ? Ce ne fut jamais ton but. Même pour ma pauvre mère qui a fini par mourir de chagrin à cause de tes maîtresses. Et elle ne savait pas tout. Oui, les femmes ne comprennent rien, trahissent systématiquement. Ton Amina s’est même jetée dans mes bras dès que tu l’as laissée une heure dans l’appartement. Tu trouverais sûrement que j’ai eu raison d’en profiter. Les hommes doivent prendre leur plaisir dès qu’ils le peuvent en utilisant tes petites fioles si nécessaire. Quand j’avais dix ans, je te regardais par la serrure ajouter quelques gouttes dans le verre de jus d’orange que tu portais ensuite à Nadège. Tu aimais la violer en douceur et tu m’en as donné les restes. Je sais, tu n’as jamais violé personne, même mes cousines, elles furent toutes consentantes. Comme je suis consentant pour en finir. Tout simplement car je n’en peux plus de vivre dans un monde où je suis ton fils.
En l’inspecteur un « tous coupables » s’est allumé ? Nul n’est totalement innocent : il suffit de trouver le motif de condamnation pour chacun. Il a « naturellement et sans pression » questionné Amina, qui lui aurait simplement précisé « je n’ai rien à vous apprendre, je n’ai vu qu’une fois le fils et avec le père nous n’avons plus le moindre contact depuis mai 2010. Tous les échanges que vous pourriez retrouver entre une adresse mail à laquelle je n’ai plus accès et celle de Carlo, il s’agit d’une usurpation d’identité par mon ancien compagnon qui a ainsi obtenu les échanges que j’avais eus avec Carlo quand nous avons vécu une grande mais brève histoire d’amour en février, mars et avril 2010. » J’ai eu l’ironie d’ajouter : « je suppose qu’elle a conclu par un ‘vous savez tout’. » Ce fut le cas. Je notais la présence de février dans leur amimourage.
LXIV Nadège plaidera l’innocence
Oui, Pablo était venu la rejoindre, oui elle le cachait dans le grenier car il s’était imposé. Elle le voyait le moins possible. Oui, elle s’est absentée durant l’après-midi...
Nadège plaidera l’innocence mais sa demande de liberté conditionnelle a été refusée.
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